Préambule
Les nouveaux alchimistes ⚗ est une newsletter destinée aux personnes désirant se mettre en lien avec leur vie intérieure, afin de les aider à aller plus loin dans leurs profondeurs, par l’intermédiaire de leurs rêves et des petites actions du quotidien.
Les rêves sont depuis la nuit des temps les gardiens de notre intégrité.
Ils viennent nous alerter d’un faux pas, nous éviter une route dangereuse, nous suggérer une opportunité. Encore faut-il pouvoir les comprendre !
Voici un article complet vous donnant toutes les clés pour pouvoir enfin interpréter vos rêves par vous-mêmes, être autonome, et savoir vers où vous diriger, peu importent les turbulences que vous traversez.
C’est comme avoir une boussole à l’intérieur de vous, qui vous évitera pour toujours d’être perdu.
Ne restez pas juste à lire. Imprimez cet article, partagez-le à vos amis, et PRATIQUEZ !
Ce n’est qu’à ce prix que vous gagnerez le meilleur GPS qui soit, un GPS intérieur, qui ne dépendra que d’une personne pour bien fonctionner : VOUS !
Comme tout article qui se veut complet sur un sujet, il est long ! Le lire intégralement vous prendra un petit peu plus d’une heure. Sentez-vous libre d’aller directement aux parties qui vous semblent les plus dignes d’intérêt selon vos préoccupations du moment. Tout en gardant à l’esprit que pour avoir une compréhension plus complète du sujet, il sera bon de lire en deuxième temps les parties que vous avez sauté la première fois, car rien ici n’a été mis au hasard ! 😉
Voici le plan détaillé de l’article :
Mon parcours et ma formation concernant les rêves.
1) Je ne me souviens pas de mes rêves. Comment faire ?
Des conseils pratiques pour quiconque ne rêve plus, afin de retrouver le pouvoir de rêver. Si vous rêvez déjà facilement, vous pouvez passer directement en partie 2.
2) Avant la nuit, comment me préparer à « bien » rêver ?
Comment bien rêver ? Comment poser des questions à ses rêves, pour avoir un éclairage sur une problématique de vie ? La vision des Amérindiens sur les rêves et les songes. La méthode pour que vos nuits aimantent les songes.
Comment noter ses rêves ? Conseils pratiques.
Les choses à ne pas oublier de faire le lendemain de vos rêves, dès que vous avez du temps libre.
5) Mise en garde et avertissements.
Ce que la voie des rêves permet, et ne permet pas. Peut-on maîtriser un rêve ? Le cas du rêve lucide. A quoi servent vraiment les rêves.
6) La technique de l’interview (LA technique pour interpréter ses rêves correctement !).
Origine de la méthode. Pourquoi il est dangereux de suivre un dictionnaire de rêves. La méthode pour décrypter vos rêves. Les questions à se poser. Comment faire si je bloque, et je ne trouve pas le sens du rêve ? Comment savoir que mon interprétation du rêve est juste ? Exemple personnel pour illustrer la méthode.
Les clés cachées dans les mots, les personnages, et les adresses de vos rêves.
Les rêves parlent la langue des alchimistes. Un exemple.
9) Les chiffres et les nombres.
Interprétation des chiffres et nombres de vos rêves par le Tarot, et le Yi-King. Exemples pratiques pour aller plus loin.
10) Quand le rêve prend trop de place.
Ce qui se passe si vous devenez obnubilé par vos rêves, et que vous ne vivez plus ! Que faire quand on a des rêves trop longs ?
11) Le cas particulier du cauchemar.
L’extrême utilité des cauchemars. Vous faire grandir et/ou vous sauver. Exemple personnel.
12) Le cas particulier du rêve qui se répète encore et encore.
Pourquoi un rêve se répète-t-il ?
13) Rêve prémonitoire ou non ?
Que signifie mourir dans les rêves ? Que signifie voir un proche mourir ? Comment savoir si la mort vue en rêve est prémonitoire ou non ? Exemple personnel combinant rêve prémonitoire et synchronicités.
Savoir, Agir, mais se Taire. Mettre son rêve en application.
Faire passer sa vie du plomb à l’or.
Formation pratique pour pratiquer intensivement.
J’ai pratiqué la méthode transmise ici durant 12 ans, avec des résultats extraordinaires.
J’y ai également été formé, en m’apercevant que même avec beaucoup de connaissances théoriques, une transmission par la pratique reste clé pour les premiers pas.
Cette méthode s’appuie sur vos seules associations personnelles, et s’appelle la technique de l’interview.
Étant donné que l’interprétation ne repose que sur votre seul travail, vous en serez l’unique responsable, ainsi que de vos conclusions.
Prenez donc garde à vos actions une fois le rêve bien compris. Comme dit le proverbe, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
Si malgré toute ma vigilance, certaines choses ne sont pas claires, merci de m’en faire part, afin que je puisse améliorer cet article !
Mon adresse mail est ci-dessous pour ce faire. Votre retour est précieux, et je vous en remercie par avance !
David Ménétrier
david@lesnouveauxalchimistes.fr
La rédaction de cet article a demandé un travail considérable (aucun usage d’intelligence artificielle ici). Je vous demande de le respecter :
comme toute création littéraire, cet article est protégé par le droit d’auteur. Il a été déposé à l’INPI et servira de preuve de création originale en cas de litige.
Toute copie, impression, partage, à visée personnelle est autorisée.
En cas de rediffusion pour tout usage autre que personnel, merci de me contacter.
Bien que les temps ne soient pas aux règles classiques, aussi injustes soient-elles, je simplifierai le texte en gardant la règle de la primauté du masculin.
Merci à vous, chères lectrices, de ne pas y voir une méprise, mais juste un souhait de simplification à la lecture. ❤
Introduction
Comme bien des trésors cachés, le rêve est méprisé par la foule, qui ne se rend pas compte combien ce qui est sous ses pas est précieux.
Il faut dire que les dictionnaires de rêve n’y aident pas : si vous croyez ce que ces livres ou ces sites racontent, vous devriez être riche depuis des décennies, avoir rencontré l’amour fou, votre meilleur ami est en fait la pire des ordures, et vous désirez follement votre voisin qui ne vous attire pourtant pas du tout !
Comment croire alors que les rêves sont précieux en quoi que ce soit, quand la suite des événements démontre que l’interprétation était totalement erronée ?
Et encore, ça c’est pour ceux qui rêvent. Or que dire si vous ne rêvez pas ? Si c’est votre cas, quelques conseils préliminaires se trouvent juste sous l’introduction pour vous permettre de vous ouvrir à cette richesse complètement inexploitée par la majorité des gens.
J’ai pour ma part toujours rêvé, des rêves intenses, des rêves colorés, des rêves riches en émotions. Et parfois de vraies épopées ! Pour autant, je me suis presque toujours réveillé interloqué : mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
En 2012, toujours plus frustré par mon éternelle incompréhension des rêves de la nuit précédente, et cherchant une ressource pour enfin comprendre les rêves, je tombe sur l’excellent livre de Christiane Riedel, Rêves à Vivre. Ce livre est pour moi une révélation !
(Il n’est plus trouvable que d’occasion et cher, mais vous en trouverez de nombreux chapitres livrés gratuitement sur le blog de l’autrice).
Ci-dessous les commentaires sur Amazon concernant ce livre :
J’y apprends que tous les rêves ont une signification profonde. Qu’ils nous éclairent et nous guident dans notre vie quotidienne, alertant des dangers, offrant des conseils très concrets, pour nous porter vers une vie plus vraie et plus en accord avec nous-même.
La méthode semble ardue mais prometteuse : pour résumer, il s’agit pour chaque lieu, objet, et personnage du rêve, de répondre à une série de questions, permettant de comprendre à quoi cela renvoie dans notre vie personnelle. Puis relier à notre vie quotidienne, pour comprendre enfin la leçon du rêve.
Durant 12 ans de pratique de cette méthode, j’ai pu expérimenter les faux pas, les erreurs et les pièges tendus au débutant. Et je témoigne qu’effectivement j’ai reçu par mes rêves de très précieux conseils sur ma vie quotidienne, dans ma vie professionnelle, et aussi dans ma vie personnelle et amoureuse. Avec à la clé une vie en phase avec moi-même, un entourage que je chéris, et une joie de vivre au quotidien !
J’ai débuté en 2023 auprès de Christiane Riedel un apprentissage en direct pour devenir interprète de rêves à mon tour. Je lui témoigne ici toute ma reconnaissance pour tout ce qu’elle m’a transmis. Cet article aurait été bien maigre sans l’approfondissement dont j’ai bénéficié à ses côtés. La transmission directe du professeur à l’élève, et le travail intensif que demande cet apprentissage, m’ont permis un réajustement permanent de ce que je croyais acquis, pour aller encore plus loin dans la finesse de la voie des rêves.
Je vais vous transmettre dans cet article comment interpréter vos rêves, avec tout ce que j’ai pu comprendre et appliquer jusqu’ici. Avec l’intention de vous éviter les errements parmi lesquels je suis passé, et en vous fournissant un condensé des leçons reçues pendant mes 12 ans de pratique de l’interprétation des rêves. Je serai ravi d’avoir votre retour à la lecture, et encore plus à la pratique, en espérant pouvoir contribuer à ce que vos rêves remplissent enfin leur véritable fonction : vous éclairer dans votre quotidien !
1) Je ne me souviens pas de mes rêves. Comment faire ?
Quand on s’intéresse aux rêves, on en parle à ses proches. Et là surprise : certains n’ont aucun souvenir de leurs rêves, et pensent même ne pas rêver. Il est pourtant aujourd’hui prouvé que tout le monde rêve. Simplement, tout le monde ne s’en souvient pas.
Éliminons déjà les premières pistes évidentes : les drogues (médicaments, alcool, cannabis, etc.) peuvent sérieusement altérer le souvenir des rêves, plongeant dans un sommeil sans vie.
Regagner en qualité de sommeil est le premier objectif, idéalement sans drogues quand cela est possible (pas de conseil médical ici, seul votre médecin y est habilité).
Tout le monde connaît cette célèbre jauge d’un besoin de sommeil de 8h en moyenne. Les organismes sont ici différents, avec une bonne nuit de sommeil représentant 10h pour les uns, et 6h pour les autres.
Une bonne nuit de sommeil en tout cas, ça se reconnaît très simplement : c’est se réveiller sans sonnerie, tout seul, en ayant la sensation d’être parfaitement reposé et en forme pour sa journée.
Un perturbateur aujourd’hui commun se glisse chez beaucoup : le stress. Dû aux soucis, à ses finances, à ses relations, à son travail.
Il peut s’insinuer en nous de 1001 façons, et peut tout bonnement ruiner une bonne nuit de sommeil, en nous contraignant à attendre des heures dans le lit sans trouver le repos.
Enfin le dernier trouble-fête : le réveil ! Qui par son interruption brutale de votre rêve, peut vous en extirper trop vite, et vous faire oublier de quoi vous rêviez.
En ce cas, veillez plutôt à concentrer votre attention sur les rêves les jours où vous n’avez pas de réveil prévu.
Et si vous ne vous octroyez aucun jour sans réveil, posez-vous des questions : est-il bien nécessaire de vous contraindre à vous réveiller avant votre heure de réveil naturel, et ce 7 jours sur 7 ? Dieu lui-même ne s’est-il pas reposé au 7ème jour après avoir créé le monde ? 😉
Lorsque vous aurez aménagé au moins un jour par semaine sans réveil, il s’agira ensuite de vous ouvrir au monde des rêves. En effet, inutile d’espérer recevoir quelque message que ce soit, si vous y êtes fermé !
C’est comme pour capter une fréquence radio, il faut ajuster son récepteur dessus. Même chose ici : le premier pas, c’est de se tourner à l’intérieur de soi-même.
Pour qui n’a aucune idée comment faire :
fermez les yeux, et mettez votre attention au centre de votre poitrine (pensez à votre cœur).
Puis une fois centré sur vous, dites plusieurs fois à haute voix que vous souhaitez vous souvenir de vos rêves, et avoir des rêves simples, courts, et clairs.
Faites cet engagement envers vous-même, d’écouter dès à présent cette voix intérieure qui vous parle au creux de la nuit.
Le premier pas est fait, plus qu’à écouter ensuite, et vous mettre dans un état de réceptivité. Il s’agit de faire de la place en vous-même pour accueillir les messages qui pourraient vous être délivrés.
Dans votre quotidien, faites ensuite attention à vos pensées (ce qui se dit dans votre tête) et à vos ressentis (ce que raconte votre corps : contraction à tel endroit, détente à tel autre, inconfort dans telle zone, etc). Ils révèlent bien plus ce qui se trame en vous que n’importe quoi d’autre. Vos actions vont en être la conséquence.
Se tourner vers l’intérieur, cela signifie qu’une fois que vous vous mettez à l’écoute de vos pensées et de vos ressentis, il va s’agir d’en ralentir le rythme. Ce qui est très simple : il suffira de mettre votre attention sur chaque découverte.
Par exemple :
– Je pense à mon chien.
– Pourquoi je pense à mon chien ?
– Parce qu’il se comporte étrangement.
– En quoi il se comporte étrangement ?
– Il est plus agité que d’habitude.
– Et en quoi cela peut parler de moi ?
– C’est vrai que moi aussi je suis plus agité que d’habitude.
– Et pourquoi je suis plus agité que d’habitude ?
– Parce que je suis inquiet de ce qui se passe au travail.
– Et qu’est-ce qui se passe au travail ?
– Mon collègue m’exaspère, cela m’irrite, et comme je me suis toujours tu, il ne sait même pas que quand il débarque dans mon bureau sans même me demander si je suis disponible, j’ai envie de le dégager violemment, même si je l’apprécie beaucoup par ailleurs.
– OK, peut-être qu’on pourrait lui en toucher un mot demain, afin de lui proposer de nous envoyer un petit mail avant de passer, voir à quel moment on serait disponible ?
– Oui, bonne idée.
Certains vont se dire qu’ils ne sont pas schizophrènes, donc pourquoi se parler à soi-même ? Parce que cela permet un dialogue intérieur qui élucide la cause de réflexions troublées.
Il s’agit en effet de se dissocier en l’observateur et l’observé : comme il y a cette fois deux parts et non une, on “défusionne” d’avec la part de soi qui est troublée, on peut donc enfin la voir en face.
L’observé est la part de soi qui est à l’origine de la pensée sur laquelle on se concentre. L’observateur est la part de soi qui est médiatrice et non jugeante, dans l’accueil plein et entier de ce que l’observé exprime.
Vous allez peut-être vous demander ensuite en quoi faire ceci est un ralentissement de la pensée, vu toutes les questions ?
C’est malgré tout un ralentissement, car au lieu de rester dans un enchevêtrement de pensées non élucidées, vous n’allez suivre qu’un seul fil de pensée pour découvrir jusqu’où il vous mène.
Et il s’agit de continuer les questions intérieures jusqu’à en découvrir la raison profonde ! Une fois la cause originelle mise en lumière, tout le stress découlant d’elle va se dissiper, pour peu que vous preniez la décision d’AGIR, comme en fin d’exemple ci-dessus.
Un exemple du corps maintenant :
– Je sens que j’ai la gorge nouée.
– Pourquoi ça ?
– Je ne vois pas vraiment pour le moment.
– Ça te fait penser à quoi avoir la gorge nouée ?
– Au fait de ne pas avoir pu exprimer quelque chose.
– Est-ce que tu t’es retenu d’exprimer quelque chose dernièrement ?
– Oui, hier avec ma tante. J’aurais aimé lui dire que j’aurais préféré qu’elle ne m’implique pas dans son affaire de rupture. Mais j’en ai été incapable… Ah mais oui, c’est vrai que j’ai la gorge nouée depuis !
– Qu’est-ce que tu peux faire pour ne plus avoir la gorge nouée ?
– Lui en parler.
En prenant ainsi l’habitude de dialoguer intérieurement dans votre vie quotidienne avec les courants de pensées et de ressentis qui se font en vous, vous allez commencer à entretenir une relation privilégiée avec vos profondeurs.
C’est la création d’un nouvel écosystème, qui permet l’arrivée des rêves, pendant la nuit !
Une personne qui est dans une suractivité mentale (trop de pensées, toujours en activité, aucun temps mort pour ces dialogues intérieurs), va assécher son intérieur, à tel point qu’aucun rêve ne pourra venir à la conscience. C’est trop désertique et aride.
Recréer une relation « humide » avec son corps et ses pensées (le fameux dialogue intérieur exposé plus tôt) va permettre d’être en relation profonde avec ses émotions, qui sont à la base des rêves.
Comme toujours, une vie équilibrée nécessite qu’il y ait les deux pôles représentés : l’émotionnel, et le mental. La logique, et le ressenti. Basculer dans un extrême, c’est s’exposer à de sérieux troubles. Trop de ressenti et on bascule dans un sentimentalisme, une sensiblerie insupportable pour l’entourage comme pour soi-même. Trop de logique, et c’est un mental aride qui prend l’ascendant, conduisant à devenir une personne qui peut être certes brillante intellectuellement, mais complètement coupée de sa base, de son émotionnel.
En parallèle de ce dialogue intérieur le jour, il s’agit aussi de mettre en place des conditions propices pour la nuit !
Préparez sur votre chevet de lit un cahier et un stylo, et une petite lampe pour ne pas réveiller votre ami si vous ne dormez pas seul, et même pour vous-même, une lumière trop brusque n’est pas agréable. Selon mon expérience, une lampe frontale en mode lumière rouge est parfaite. Ce type de lumière est idéal pour se rendormir facilement en cas de réveil dans la nuit, car il n’éblouit pas !
Rapidement, vous devriez avoir quelques bribes de rêves dont vous allez vous rappeler. Et que vous allez immédiatement noter !
2) Avant la nuit, comment me préparer à « bien » rêver ?
Pour bien rêver, il faut bien se préparer ! Vous avez vu dans la partie précédente que vous aurez besoin d’un cahier de notes, qui deviendra votre cahier de rêves. Je vous recommande un format A5, le A4 une fois ouvert étant trop grand dans un lit, et le A6 étant trop petit lorsque vous aurez un long rêve à noter.
La veille au soir, prenez soin de noter la date, et en quelques lignes ce qui s’est déroulé dans votre journée (4 ou 5 lignes c’est très bien). Ainsi que vos éventuelles questionnements intérieurs du moment.
Le rêve parle en effet souvent de ce qui s’est passé la veille, et avoir un aide-mémoire permet lors de la relecture du rêve (quelques jours, semaines, ou mois après) de mieux saisir le lien avec ce qui a pu se passer la veille du rêve en question.
Il arrive toutefois que le rêve alerte sur un sujet tout autre, donc pas d’inquiétude si vous ne voyez pas de lien avec le vécu de la veille.
Avant d’aller vous coucher, placez ce cahier, un stylo qui fonctionne, et une lampe peu lumineuse (le mode lampe rouge d’une lampe frontale par exemple), à côté de vous dans votre lit, ou sur votre table de chevet.
Mettez le stylo et la lampe directement à la page en cours, plutôt que sur la couverture, vous éviterez la galère de trouver la page alors que vous venez de vous réveiller.
Une recommandation pratique : selon que vous soyez gaucher ou droitier, et que vous dormiez accompagné, un côté du lit est plus aisé pour l’écriture de votre rêve en position couchée (dormir à gauche du lit pour le gaucher, et à droite du lit pour le droitier). De plus cela présente un deuxième avantage, celui de pouvoir éclairer le cahier sans éclairer votre compagnon (puisque le faisceau sera dirigé vers l’extérieur du lit).
Sans demande claire de votre part, les rêves abordent généralement la question la plus importante du moment.
Une deuxième possibilité existe toutefois, celle de poser une question claire et précise à vos rêves ! Cela peut concerner un sujet épineux de votre vie, dont vous n’avez aucune idée de la réponse.
Cela peut aussi porter sur un carrefour de vie qui se présente, ou un choix à faire pour lequel vous aimeriez prendre la meilleure décision malgré le peu de données disponibles. Cela s’appelle « incuber un rêve » !
Cette expression d’ « incuber un rêve » vient des temps anciens, où le peuple et les élites se déplaçaient dans des temples pour y recevoir un rêve, sur une problématique qui les concernait. Des interprètes les aidaient ensuite le lendemain à en comprendre la signification.
Incuber un rêve dans nos temps modernes, cela permet de nous éclairer sur une situation où l’on se sent complètement perdu, et on ne sait pas quoi faire.
Ça peut aller de « est-il conseillé de déménager ? », à « qu’est-ce qui m’empêche de trouver un conjoint ? » ou encore « ce travail n’est plus épanouissant. Quelles pistes pour moi ? ».
Il va alors s’agir de répéter votre question dans votre tête, plusieurs fois avant l’endormissement, et aussi de la noter dans votre cahier, avant de vous coucher.
Au réveil, même si le rêve vous semble complètement saugrenu ou à côté de la plaque, notez-le sans tergiverser ! Il est classique de ne pas se rendre compte de la signification au réveil, donc ne balayez pas le rêve d’un geste de la main sous prétexte qu’il ne semble pas répondre à la question. Vous pourriez bien être (très) surpris !
Les Amérindiens ont pour coutume de se raconter leurs rêves au réveil, afin de s’exercer quotidiennement à ramener les informations du monde de la nuit vers la conscience éveillée. Ils tiennent le rêve en très haute estime, et disent qu’il y a deux catégories de rêves : les rêves, et les songes.
Luc Bourgault (dans son livre, L’héritage sacré des peuples amérindiens) transmet comment reconnaître un songe :
« Le songe est, comme la vision, un message du monde divin. Il possède un début, un déroulement, et une fin. Il est clair, plus clair même que la vie éveillée. Il laisse une impression indélébile sur l’esprit. »
Voici donc un conseil additionnel, une précaution que j’ajoute toujours, et qui d’expérience donne des rêves puissants et forts en prises de conscience par les réponses apportées. Je suspecte donc que c’est un « aimant à songes » :
Pour les croyants, je vous suggère d’ajouter avant le coucher une prière à Dieu / Allah / Yahvé / le Grand Esprit / (Son nom dans votre religion) de vous offrir un rêve clair, concis, et que vous saurez déchiffrer aisément.
Si vous ne voyez pas comment faire, demandez quelque chose du genre « S’il te plaît Dieu / (Son nom dans votre religion), peux-tu me donner un rêve au sujet de ma situation ________, je me pose la question ________. Un rêve clair, concis, et que je saurai déchiffrer aisément… Merci infiniment ! » et en ressentant intérieurement d’ores et déjà la gratitude d’être exaucé.
Pour les non-croyants mais ouverts, remplacez Dieu par « Intelligence Infinie », « Univers », ou le terme qui pourrait mieux convenir à votre vision.
Pour les athées, vous pouvez vous adresser simplement à votre conscience, ou aux rêves.
Aucune limite ici, faites avec vos propres croyances, la voie des rêves n’est réservée à aucune élite, elle est disponible à chacun, quelles que soient ses croyances, son origine, ou encore son compte en banque.
Le monde moderne a oublié la relation directe avec le divin. C’est ce que souligne C.G. Jung dans L’Homme et ses symboles (la phrase originale en anglais ensuite) :
« Nous sommes tellement captivés et empêtrés dans notre conscience subjective que nous avons oublié le fait datant du fond des âges que Dieu parle au premier chef au travers des rêves et des visions ».
“We are so captivated by and entangled in our subjective consciousness that we have forgotten the age-old fact that God speaks chiefly through dreams and visions.”
3) Pendant la nuit
Selon votre qualité de sommeil, vous vous réveillerez une à plusieurs fois pendant la nuit (il y a un réveil potentiel à chaque fin de cycle de sommeil d’environ 1h30).
Si vous avez posé une question avant de vous endormir, essayez de vous souvenir de la dernière image en tête, dès que vous avez conscience que vous êtes éveillé, même à moitié !
Il peut être tentant d’avoir la flemme et de se dire que non, il n’y a pas besoin de noter son rêve en plein réveil nocturne, car on se souviendra bien sûr de ce rêve plus tard au réveil matinal.
L’expérience montre plutôt le contraire, les rêves suivants effaçant toute trace des rêves précédents, s’ils n’ont pas été dûment notés dès le (micro-)réveil.
Comme disent les alchimistes, il faut fixer le volatil, ce qui dans le cas présent signifie noter le rêve dès qu’on le peut, sous peine qu’il s’échappe et disparaisse.
Si vous n’avez plus aucune idée de votre rêve, ouvrez malgré tout votre carnet de rêves et prenez votre stylo. Notez ce qui vous passe par la tête, une image, un mot.
D’expérience, la suite arrive alors. Ce peut être dans le désordre ! Par exemple, un premier rêve va se faire jour. Puis un autre que vous avez fait juste avant. Puis des détails du premier rêve noté reviennent ensuite.
Notez tout sans aucune censure. S’il n’y a qu’une seule phrase, notez malgré tout.
Si vous avez une chanson qui passe en boucle intérieurement, écrivez le titre ou les paroles que vous avez en tête. A défaut des paroles, si vous n’avez que l’air, enregistrez-le si possible sur un dictaphone (votre téléphone a généralement une application dictaphone).
Nous verrons en partie suivante comment traiter avec une chanson ou un air de musique.
Complétez par tous les détails dont vous vous souvenez (le physique des personnages, les points particuliers des lieux du rêve, les couleurs présentes, la météo, les émotions vécues par les autres et vous-même, les pensées qui vous traversent dans le rêve, l’atmosphère de la scène à laquelle vous assistez, la chronologie, etc.). Chaque détail, aussi curieux soit-il, a son importance. S’il y a des scènes gênantes, notez-les aussi. Personne n’est censé lire votre carnet de rêve, donc encore une fois, pas de censure.
Dans un rêve, faire l’amour à votre collègue qui ne vous attire pas du tout dans la réalité, ne veut pas dire que vous êtes devenu amoureux de lui. Mais cela pourrait par exemple signifier que vous avez épousé sa manière d’être (et ce, probablement la veille du rêve), donc vous vous êtes comporté comme lui l’aurait fait. Selon que ce soit bon, ou au contraire désagréable, le rêve va émettre un jugement objectif sur votre nouvelle conduite, si elle a été appropriée ou non.
Si vous avez posé une question, et que vous considérez le rêve comme complètement à côté de la plaque, notez-le quand même. Vous pourrez vérifier votre hypothèse plus tard (celle que le rêve n’a pas répondu à la question). D’expérience, le rêve a souvent malgré tout à voir avec la question, mais vous n’avez juste pas encore compris la signification du rêve. Car un rêve doit être ensuite décodé !
Si vous avez noté un rêve en pleine nuit, reposez le stylo et la lampe à la page en cours, et refermez les yeux sans chercher à comprendre le rêve. Pour le moment, il s’agit de dormir, pas d’interpréter ! Détendez-vous sans plus y penser, et rejoignez de nouveau Morphée (qui est un dieu masculin, contrairement à la pensée populaire 😉).
Concernant l’ordre de récapitulation des rêves (l’ordre dans lequel vous allez les noter), pour certains tout sera en ordre chronologique. Pour d’autres, vous allez d’abord écrire le dernier rêve reçu, puis l’avant-dernier, et ainsi de suite, jusqu’au premier. Ici, pas de règle, faites selon comment ça vient pour vous.
4) Après la nuit
Votre nuit est terminée, vous avez pu noter vos rêves avec le maximum de détails encore à l’esprit, bravo !
Dans le cas contraire, pas d’inquiétude, continuez à dialoguer avec votre monde intérieur dans votre journée (c’est comme une danse de couple entre votre émotionnel et votre mental).
Les rêves viendront assurément, soyez tenace, tout en restant détendu !
Personnellement je retranscris ensuite mes notes sur un fichier numérique (sur traitement de texte type Word), quand j’ai un moment dans la journée.
D’abord parce qu’écrire couché rend les mots moins facilement lisibles, donc retranscrire le texte en ayant encore le rêve en tête permet de ne pas buter sur des mots que l’on n’arrive plus à lire.
De plus, en retranscrivant au plus tôt possible de la journée, on peut avoir des détails additionnels qui reviennent à la mémoire, et qu’on a oublié sur le coup d’écrire.
Si vous avez une incertitude sur le prénom et nom de famille de telle personne de votre passé qui est mystérieusement apparue dans votre rêve, c’est aussi le moment de faire vos recherches pour retrouver le bon nom, avec la bonne orthographe.
Même chose pour une adresse donnée, allez en vérifier le nom sur Google Maps ou autre carte pour en vérifier le nom du lieu si vous n’êtes pas sûr, car il y a TOUJOURS une clé cachée dans une adresse… (voir parties 7 à 9, Étymologie, Langue des oiseaux, et Chiffres et nombres).
Pour qui a reçu une chanson qu’il a déjà entendu quelque part, sans avoir aucune idée des paroles ou du titre, Google a créé un outil qui permet de retrouver des chansons juste en sifflant la mélodie.
C’est ultra précieux pour retrouver un titre dont on n’a aucune idée du nom ! Il suffit de cliquer sur le micro présent sur la droite au sein de l’application de recherche google de votre smartphone, cliquer sur “rechercher une chanson” en bas de l’écran, et siffler la chanson. Et là, magique, le nom apparaît !
Idéalement, il s’agit ensuite de chercher les paroles s’il y en a, pour retranscrire les paroles du passage en question dans le rêve.
Pensez à ajouter entre parenthèses ce que cette musique évoquait pour vous dans le rêve. Et si c’était au réveil, quelles émotions et pensées vous parcouraient en entendant ce passage ? Quel était votre état d’esprit ?
5) Mise en garde et avertissements.
Recevoir un rêve, c’est l’hors d’œuvre. Avant de passer au plat principal – l’interprétation du rêve, voici une partie cruciale concernant l’état d’esprit à avoir lorsqu’on choisit de se mettre à l’écoute de nos rêves.
Vous avez vu en fin de partie 2 (Avant la nuit) que certains rêves peuvent être directement un message de Dieu, l’Univers, ou votre conscience, peu importe comment vont l’appelez. Si vous n’avez pas encore l’expérience des rêves, il est normal que vous puissiez avoir une pensée moqueuse à la lecture de ces quelques lignes. Je ne vous demande pas de me croire, je sais simplement que ceux d’entre vous qui se mettront sérieusement à l’étude de leurs rêves en auront par eux-mêmes la preuve. Ce n’est qu’une question de temps… et d’état d’esprit une fois encore !
Alors justement… quel état d’esprit avoir quand on se met à l’étude des rêves ? Déjà sûrement pas comme un conquérant qui va vouloir maîtriser le rêve. Mais un rêve se maîtrise-t-il ? De façon diurne, cela s’appelle le rêve lucide. Christiane Riedel a eu une fois en consultation une spécialiste du rêve lucide, qui est venue la voir au sujet d’un rêve sur ce sujet, et qu’elle ne comprenait pas :
Cette rêveuse rêve qu’elle est sur un cheval, qu’elle maîtrise à la perfection. Il lui obéit à la moindre indication. Pourtant soudainement, le cheval se cabre, et l’éjecte au sol. Il se roule alors au sol, hilare, et rigole et rigole encore, sous le regard éberlué de la cavalière.
La technique de l’interview abordée en partie 6 ne se base que sur les propres associations du rêveur. Aucune extrapolation ou généralisation comme on peut en trouver dans des dictionnaires de rêves !
Dans ce rêve, les associations ont conduit à montrer à la rêveuse que le rêve (représenté par le cheval) qu’elle croyait maîtriser à la perfection, ne se contrôle pas. Si le cheval veut l’éjecter, il l’éjecte. Elle ne maîtrise rien du tout. Et le rêve montre à quel point il trouve ridicule la croyance de la rêveuse de sa maîtrise sur lui.
Ceci est un signal clair, face à la mode actuelle du rêve lucide : non, il ne permet en rien une maîtrise du rêve, aussi avancé soit le pratiquant.
C’est la même chose pour les pratiques de maîtrise du rêve nocturne, trouvables dans certaines écoles de magie. Oui il sera possible de prendre le contrôle de certains rêves. Mais il ne sera pas possible de prendre le contrôle d’un songe (voir en partie 2 si vous avez oublié la différence entre rêve et songe) : le divin ne se maîtrise pas.
Une fois ceci compris, et l’humilité retrouvée, voici un poème reçu par Christiane Riedel en songe il y a plus de 30 ans, et qui résume tout :
Le rêve est une voie difficile,
Où l’on perd ce qu’on a,
Pour gagner autre chose qu’on ignore ;
Où l’on renonce à ce qu’on est,
Pour devenir ce qu’on ne sait pas encore.
Tout un programme ! En version ultra condensée.
En version plus détaillée, le rêve va venir vous bousculer en profondeur. Rester dans ses certitudes n’est ici pas une possibilité, à moins de choisir volontairement de fermer les yeux et se rendormir dans son quotidien, une fois le pot aux roses découvert.
Un tel bousculement, ce n’est pas agréable sur le coup. Comment avaler que je suis sur le mauvais chemin ? Que j’ai fait un mauvais choix, qui m’a fait définitivement « louper le train », en tout cas le dernier en date ? Que je me conduis mal ? Que je supporte des choses qui me tuent à petit feu, alors qu’il faudrait y mettre fin ?
Une fois la pilule passée, les prises de conscience sont par contre souvent salutaires.
Vous allez pouvoir appliquer la leçon contenue dans le rêve, pour transformer votre vie !
C’est cela le travail des nouveaux alchimistes, celui de faire passer leur vie du plomb à l’or.
Comme le montre le songe de Christiane Riedel, la voie du rêve n’est pas un chemin d’expansion, mais de diminution, on « l’on perd ce qu’on a, pour gagner autre chose qu’on ignore ». Si vous êtes dans le jeu de l’avoir, d’avoir plus, en abondance, en puissance, sans rien vouloir sacrifier, détournez-vous de cette voie, ou vous allez être sacrément secoué.
De la même manière, si vous voulez utiliser le rêve pour devenir riche (ce qui est différent de lui demander comment bien gagner votre vie, par votre travail, et qui plus est par un travail épanouissant), pour éliminer vos rivaux (ce qui est différent de demander conseil sur que faire au sujet de telle personne au comportement toxique), ou encore pour acquérir de façon illégitime quelque chose, votre tentative est vouée à l’échec.
Le rêve ne supporte pas le mensonge (ni le mensonge à soi-même). Il se chargera donc de vous ouvrir les yeux sur vos vraies intentions le cas échéant.
Maintenant que vous êtes prévenu, nous pouvons entrer dans le concret de l’interprétation de rêve !
6) La technique de l’interview.
Cette partie dévoile la technique clé pour interpréter vos rêves et vos visions. Il y a à la fin de cette partie un exemple pratique qui illustre l’utilisation de la technique.
Comme toute technique, elle demande que la théorie soit ensuite mise en pratique. Cet article vous offre tout le bagage théorique pour commencer à expérimenter par vous-même. A vous ensuite de pratiquer ! Pour ceux qui veulent s’exercer en petits groupes, je propose des stages de deux jours pour pratiquer intensivement, et gagner en compréhension et en confiance dans vos premiers pas !
Il existe de multiples techniques d’interprétation des rêves, selon l’école qui l’enseigne. Je me limiterai ici à la seule technique de l’interview, que je pratique depuis 2012. Je ne sais pas s’il en existe d’autres aussi efficaces, mais j’ai expérimenté celle-ci, qui fonctionne et de façon magistrale quant aux résultats obtenus : des prises de conscience, des synchronicités (des événements se produisent qui semblent banals pour les autres, mais qui font incroyablement sens pour vous), et votre vie se transformant de façon « magique », tant c’est éblouissant. (Je vous en donne des exemples concrets en fin de partie 6, et en partie 13).
Cette technique de l’interview a été créée en 1971 par le Dr Gayle Delaney, psychologue américaine issue de Princeton, et qui parle très bien français 😊.
Christiane Riedel introduit la technique en France en 1991, et est aussi formée par Gayle Delaney.
La première chose à comprendre au sujet du langage des rêves, c’est qu’ils parlent en métaphores. C’est-à-dire qu’ils vont utiliser une image, pour décrire autre chose.
Un exemple, un rêveur a vu il y a bien longtemps sa grand-mère (encore vivante dans la vie éveillée) morte dans son rêve. Pourtant elle n’est décédée que 15 ans après le rêve !
Le rêve ne voulait pas dire que sa grand-mère allait mourir, mais que quelque chose représenté par sa grand-mère venait de mourir !
Si pour le rêveur, sa grand-mère est une vieille personne aigrie par la vie car elle se sent trop seule, le rêve pouvait ici signifier que cet état d’esprit (aigri par la solitude) était en train de le quitter, et qu’il allait bientôt en être définitivement débarrassé !
J’ai pris ici un exemple simple avec un seul élément, mais le rêve est d’une précision mathématique. Rien, ABSOLUMENT RIEN, n’y est au hasard. TOUT a une signification, avec une précision absolue !
Prenons en exemple le même rêve :
La grand-mère qui vient de mourir portait une jupe rouge, et un haut noir.
Pour un premier rêveur, imaginons qu’une jupe soit un habit séduisant et d’émancipation, mais qui là était trop longue, donc cela tuait toute potentielle séduction. Que le rouge soit la couleur de la passion. Et que le noir était la couleur du deuil.
Le rêve signale alors que cette part du rêveur qui venait de mourir était dans une tentative de séduction, mais vouée à l’échec car encore trop entravée : au lieu de laisser les jambes libres elle les recouvre.
Cette part du rêveur (représentée par cette grand-mère) avait une façon d’avancer dans la vie passionnée, mais elle portait toujours le deuil. Il faut alors se demander de quel deuil cela peut bien vouloir parler ? Mais effectivement, le rêveur se souvient alors qu’il n’avait toujours pas fait le deuil de la relation avec son ex !
De plus, la veille du rêve, le rêveur s’était dit que c’était terminé de se comporter ainsi, dès à présent il allait renouer avec la vie et l’amour, et il est ensuite sorti dans une rencontre de célibataires.
Le rêve prend alors tout son sens : il vient féliciter le rêveur de son nouvel engagement, qui a conduit à la mort de cette ancienne part de lui-même, aigrie de la vie, et esseulée.
Imaginons une deuxième personne, qui a exactement le même rêve. Cependant chez cette personne, sa grand-mère est une femme très guillerette et très douce, le rouge est une couleur guerrière, et le noir est une couleur luxueuse.
Chez cette personne, le même rêve annonçait la mort d’une part d’elle-même, guillerette et douce, qui avait une façon guerrière d’avancer dans la vie. Pour elle une façon guerrière, c’est oser se confronter à l’autre dans ses relations.
Et tout en portant luxueusement cette façon d’être, le luxe signifiant pour elle d’avoir un style très raffiné.
Ici, on peut synthétiser en disant qu’une part d’elle-même est morte, guillerette et douce, qui savait se confronter aux autres, tout en le faisant avec un immense raffinement. Du coup personne ne lui en tenait rigueur.
Et effectivement les mois précédents, cette personne a peu à peu cessé de se conduire avec autant de raffinement, elle s’est repliée sur elle-même, a cessé de se confronter aux autres avec style, jusqu’à complètement s’isoler.
La première interprétation devient un complet contresens pour cette deuxième personne ! Tout simplement parce que la signification des mêmes éléments pour ces deux personnes est complètement différente. D’où le danger que représentent les dictionnaires de rêves, qui peuvent vous faire passer à côté de messages essentiels transmis par vos rêves. Ils vous détournent de vos associations personnelles, pour embrasser des interprétations toutes faites, mais n’ayant peut-être aucune réalité pour vous.
Avez-vous maintenant compris le risque fondamental de se reposer sur des significations exogènes (qui ne viennent pas de vous) ?
La clé de l’interprétation des rêves, la clé de l’ouverture du coffre à trésor, c’est la découverte de vos associations personnelles.
Pour chaque élément du rêve, il va s’agir de vous poser des questions. L’ENSEMBLE des réponses (pas juste une partie !), va permettre de découvrir le message caché du rêve, et donc en révéler le trésor.
Quelles sont ces questions ? Je vous les traduis au plus juste de la version originale (en anglais) depuis le site web de la fondatrice de la méthode. Il va s’agir comme pour la partie 1 avec le dialogue intérieur, de vous dissocier entre deux parts de vous-même : l’intervieweur (celui qui pose les questions), et l’interviewé (celui qui a fait le rêve, et va répondre aux questions).
LE CADRE DU RÊVE :
– Décrivez le premier (ou le prochain) décor du rêve (son cadre), comme si je venais d'une autre planète et que j'avais besoin de connaître sa nature, sa fonction et ce que vous ressentez pour ce lieu. (DESCRIPTION).
– À quoi ressemble cet endroit dans votre rêve ? (DESCRIPTION).
– Est-il différent d’un endroit semblable dans la vie éveillée ? En quoi ? (DESCRIPTION).
– Comment se sent-on dans ce lieu ? (DESCRIPTION).
– Ce lieu est donc (RECAPITULER LA DESCRIPTION).
– Le cadre que vous décrivez comme (RECAPITULER LA DESCRIPTION) vous rappelle-t-il une situation ou un domaine de votre vie ? (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
PERSONNES :
– Qui est X ? Faites comme si je venais d'une autre planète et que je n'avais jamais entendu parler d'elle auparavant.
– À quoi ressemble X dans la vie quotidienne ? Décrivez X avec 3-4 adjectifs. (DESCRIPTION).
– Comment est X dans votre rêve et que fait-elle ? (DESCRIPTION).
– Aimez-vous X ou non ? Soyez précis. (DESCRIPTION).
– Donc X est (RECAPITULER LA DESCRIPTION). C'est bien cela ?
– Est-ce que X, qui est (RECAPITULER LA DESCRIPTION) vous rappelle quelque chose, une partie de vous-même ou quelqu'un dans votre vie ? (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
ANIMAUX :
– A quoi ressemble un X ? (DESCRIPTION générale).
– Comment décririez-vous la personnalité d'un X ? (DESCRIPTION spécifique).
– A quoi ressemble le X dans votre rêve et que fait-il ? (DESCRIPTION).
– Ce X est donc (RECAPITULER LA DESCRIPTION). Ai-je bien compris ?
– Ce X qui est (RECAPITULER LA DESCRIPTION) vous rappelle-t-il quelque chose, quelqu'un, ou une partie de vous-même ? (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
OBJETS :
– A quoi ressemble un X ? (DESCRIPTION générale). Faites comme si je venais d'une autre planète et que je n'avais jamais entendu parler d’un tel objet auparavant.
– Pourquoi les humains ont-ils ou utilisent-ils des X et comment fonctionnent-ils ? (DESCRIPTION de la fonction).
– Que pensez-vous des X en général ? (une DESCRIPTION étoffée comprend toujours un sentiment ou un jugement).
– A quoi ressemble le X de votre rêve ? (DESCRIPTION spécifique).
– Comment vous sentez-vous par rapport au X de votre rêve ? L'aimez-vous ou le détestez-vous ? (Sentez-vous libre de faire une DESCRIPTION spécifique et/ou générale)
– Donc, le X de votre rêve est (RECAPITULER LA DESCRIPTION). N'est-ce pas ?
– Y a-t-il quelque chose, quelqu'un ou une partie de vous-même qui ressemble au X qui est (RECAPITULER LA DESCRIPTION) ? (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
SENTIMENTS :
– Que ressentiez-vous à ce moment du rêve ? (DESCRIPTION).
Il peut être difficile de trouver des mots pour exprimer des sentiments subtils. Prenez votre temps.
Si le rêveur est bloqué, tentez des termes très généraux : étiez-vous content, mécontent ? Anxieux, soulagé, frustré, perplexe, plein d’assurance ? Donnez toujours des contraires pour ne pas donner l'impression d'exprimer une opinion. Si le rêveur accepte l’un des mots utilisés pour exprimer le sentiment en question, demandez-lui des précisions :
– En quoi étiez-vous (content, anxieux, frustré, etc.) ? (DESCRIPTION).
– Voyons si j'ai bien compris : vous vous sentiez (RECAPITULER LA DESCRIPTION). Est-ce que c'est bien cela ?
– Ce sentiment de (RECAPITULER LA DESCRIPTION) vous rappelle-t-il quelque chose ou un moment de votre vie ? (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
ACTIONS / INTRIGUE :
– Décrivez l'action dans cette partie du rêve. Faites comme si je venais d'une autre planète et dites-moi si les humains ont l'habitude de faire cela (jouer au tennis avec une batte de base-ball, nager dans un lac de montagne, si les voitures volent vraiment, etc. (DESCRIPTION).
– Que pensez-vous de cette action ? (J'aime ou je n'aime pas, j'approuve, je désapprouve, est-ce que je... ? (DESCRIPTION).
–L'action est donc (RECAPITULER LA DESCRIPTION). C'est bien cela ?
– Y a-t-il une situation dans votre vie qui ressemble à (RECAPITULER LA DESCRIPTION). (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
– Décrivez le thème principal ou l'intrigue de votre rêve ? (DESCRIPTION).
– Est-ce normal sur Terre ? Dites-moi pourquoi ça l’est ou non. (DESCRIPTION).
– Qu'est-ce que cela fait à un humain de se trouver dans une telle situation ? (DESCRIPTION).
– Donc dans votre rêve, vous (ou quelqu'un) (RECAPITULER le thème ou l'intrigue). Est-ce bien cela ?
– Existe-t-il une situation dans votre vie qui soit analogue à ce thème de (RECAPITULER à nouveau) ? (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
LIEN ET RÉSUMÉ :
Lorsque vous avez fait le lien avec quelques-unes ou toutes les images principales du rêve, reliez les conclusions de chaque interview entre elles et racontez l'histoire du rêve en incluant les images telles qu'elles ont été rêvées et reliées à leurs liens dans votre vie quotidienne.
Vous trouverez un exemple pratique un peu plus bas (toujours en partie 6) pour illustrer comment utiliser les questions en rapport avec votre rêve.
Je vous entends d’ici : « Ouhlala ! Mais c’est du travail ! Il faut faire ça pour chaque élément du rêve ? » Si vous voulez vraiment comprendre ce que le rêve vient vous signifier, alors oui, il le faut. Un trésor gratuit cela n’existe pas, il y a toujours un prix à payer. Et dans le cas d’un rêve, le trésor se mérite avec son travail d’interprétation.
Interpréter un rêve, cela peut prendre d’une à quatre heures, et même parfois plus pour un rêve particulièrement long ! Mais vous n’allez pas faire cela pour les rêves de chaque nuit. Christiane Riedel conseille de choisir un rêve tous les quinze jours. Cela suffit amplement pour transformer sa vie, et progresser intérieurement. A dose excessive (comme pour toute chose), l’interprétation de rêves devient néfaste : on interprète les rêves, et on ne vit plus sa vie ! Ce point sera abordé en partie 10 (quand le rêve prend trop de place).
Choisissez le rythme d’interprétation qui convient à votre rythme de vie (1 fois tous les X jours, X à remplacer par votre nombre de jours idéal, à adapter selon votre ressenti intérieur). Le rêve viendra dans tous les cas rectifier le tir si vous basculez dans un excès ou l’autre (trop de temps passé à interpréter vos rêves, ou au contraire pas assez).
Vous n’avez pas trouvé d’interprétation qui fasse sens ?
Vous êtes probablement resté trop scolaire, limité par les termes que vous avez utilisé dans vos descriptions. Reprenez donc vos descriptions, et allez plus loin !
Par exemple, imaginons que vous rêvez d’un ami qui pour vous est une personne riche, très aisée financièrement. Or vous avez beau creuser, vous n’êtes pas riche, et à part cet ami vous ne connaissez personne de riche qui corresponde à ses traits de personnalité.
Dans ce cas, revenez à l’expression originale, et dialoguez intérieurement :
– C’est quoi être riche ?
– C’est quelqu’un qui est dans l’abondance.
– OK, dans l’abondance, ce peut être bien sûr matériellement, mais ce peut être aussi intérieurement. Ça te fait penser à qui, quelqu’un qui est dans une grande abondance intérieure ?
– Oh mais oui !! A Ariel ! Il n’est certes pas riche financièrement, mais intérieurement quelle abondance !
Et voilà, vous avez réussi à débloquer votre rêve, en ne vous bloquant pas sur un terme qui était pour vous trop connoté.
Faites la même chose, pour tout terme qui vous fait bloquer et ne pas trouver à quoi cela renvoie. Ce peut être un terme négatif (méchant, égotique, etc.), ou encore une caractéristique qui vous révulse, et pour laquelle vous n’arrivez pas à aller au-delà des émotions qu’elle vous évoque.
Comment savoir que votre interprétation est juste, et que vous n’êtes pas à côté de la plaque ?
Plusieurs éléments de réponse :
– Il y a une bonne raison pour laquelle la technique de l’interview pose autant de questions sur chaque élément du rêve : pour ne pas se tromper lourdement sur l’interprétation !
En effet le rêve est d’une précision mathématique, il va choisir chaque élément pour décrire PARFAITEMENT ce que vous vivez. RIEN n’est laissé au hasard, pas même le nom ou l’adresse (voir en parties suivantes 7 et 8, étymologie et langue des oiseaux) !
Si quelque élément que ce soit ne colle pas entre votre description, et le lien que vous faites dans votre vie, alors vous n’avez pas pointé la bonne chose. Il faut revenir à la récapitulation des descriptions, et se demander si cela ne vous ferait pas penser à autre chose.
Pour ce faire, il est bon de se répéter en boucle la récapitulation de la description, jusqu’à trouver l’élément qui s’impose. Puis vérifier que cet élément colle EXACTEMENT à chaque point de la description.
Si tel est le cas, vous aurez la surprise d’une confirmation additionnelle avec l’étymologie et la langue des oiseaux.
Vous allez être émerveillé par l’exceptionnelle créativité de votre rêve qui pour vous expliquer quelque chose, va par exemple réussir à trouver une personne de votre entourage qui a un comportement ET un nom parfaitement en adéquation avec le sujet caché du rêve !
– La deuxième manière de savoir que votre interprétation est juste, c’est que la signification du rêve va faire sens pour votre logique, ET pour votre ressenti.
En gros, toute l’analyse critique de vos arguments montre que tout colle (cf le premier point ci-dessus), donc la logique est satisfaite. Puis, vous relisez votre interprétation, et vous ressentez ce qu’elle provoque dans votre corps.
Pour une interprétation juste, cela devrait vous provoquer quelque chose : une détente, une profonde satisfaction, ou même juste un sourire ! Cela peut aussi provoquer des sensations désagréables (contraction du ventre, gargouillis intenses, crampes, etc.), qui montrent tout autant que l’interprétation est juste, puisque le corps réagit à ces nouvelles informations.
– Dernier élément qui confirme que le rêve a été interprété correctement : on redevient alors comme un petit enfant ! Les yeux pétillent, le corps est plein de vie et n’attend qu’une chose, croquer la vie à pleines dents !
Et maintenant un exemple pratique.
Il s’agit d’un rêve que j’ai fait le soir-même de ma première rencontre avec ma compagne actuelle.
Je me promène avec une fille. On voit la tour Eiffel (le haut), qui semble proche, et en même temps on pense en être éloignés. On se rapproche. Le sol est à un moment un peu mouillé. On se connaît bien avec la fille. Elle est pétillante, beaucoup de peps. Relation amicale, cordiale. Je lui passe la main au-dessus de l’épaule, très naturellement. On est très proches, et en même temps il n’y a pas d’enjeu amoureux pour le moment. Mais ça pourrait basculer, car on se plaît mutuellement.
Avant même d’analyser, mon réflexe le lendemain matin après avoir noté le rêve a été de me demander quelle fille j’ai bien pu voir la veille. Je n’en avais vu aucune. J’avais cependant eu un appel téléphonique (professionnel) avec une jeune femme dont je n’avais aucune idée de l’apparence physique.
LE CADRE DU RÊVE :
– Décrivez le premier (ou le prochain) décor du rêve (son cadre), comme si je venais d'une autre planète et que j'avais besoin de connaître sa nature, sa fonction et ce que vous ressentez pour ce lieu. (DESCRIPTION).
Je vois la tour Eiffel au loin. Pour moi elle est le symbole de la France et de Paris. Elle est très haute, et elle rayonne le panache français.
Le panache français pour moi, c’est une dose d’impertinence, de classe, et de légèreté.
Paris, c’est la ville de l’amour, les amoureux du monde entier y viennent. C’est la ville romantique par excellence.
– À quoi ressemble cet endroit dans votre rêve ? (DESCRIPTION).
C’est un peu mouillé au sol. Pour moi l’eau, c’est lié aux émotions. C’est sur le sol, là où l’on marche. Donc je suppose qu’avancer ensemble va à un moment provoquer de l’émotion ?
– Est-il différent d’un endroit semblable dans la vie éveillée ? En quoi ? (DESCRIPTION).
C’est une petite rue que je ne connais pas. Il y fait nuit, mais c’est éclairé.
La nuit c’est pour moi le temps des profondeurs, de l’intimité.
– Comment se sent-on dans ce lieu ? (DESCRIPTION).
On s’y sent très bien, parfaitement à l’aise.
– Ce lieu est donc (RECAPITULER LA DESCRIPTION).
Un lieu assez proche dont on se croit éloignés, qui est symbolique des amoureux, et qui rayonne avec panache l’impertinence, la classe, la légèreté.
– Le cadre que vous décrivez comme (RECAPITULER LA DESCRIPTION) vous rappelle-t-il une situation ou un domaine de votre vie ? (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
Ça me fait penser à un cadre de rapprochement avec cette jeune femme de la veille.
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
Pour me rapprocher d’elle, il faut être dans la classe, l’impertinence, et la légèreté, ce qui me semble être des qualités très susceptibles de la séduire.
Que ce rapprochement provoque de l’émotion est cohérent aussi.
Le cadre nocturne, dans l’intimité, semble aussi indiquer le rapprochement amoureux.
Une relation amoureuse dont je crois effectivement qu’elle est éloignée (puisqu’on vient tout juste de se rencontrer), mais dont on est en fait proches, c’est plausible.
PERSONNES :
– Qui est cette fille ? Faites comme si je venais d'une autre planète et que je n'avais jamais entendu parler d'elle auparavant.
On se connaît bien. Comme si on avait déjà passé beaucoup de temps ensemble.
– À quoi ressemble cette fille dans la vie quotidienne ? Décrivez cette fille avec 3-4 adjectifs. (DESCRIPTION).
Elle est à l’aise, classe, intelligente.
– Comment est cette fille dans votre rêve et que fait-elle ? (DESCRIPTION).
Elle est pétillante, avec beaucoup de peps. On marche côte à côte. On discute de façon passionnée.
– Aimez-vous cette fille ou non ? Soyez précis. (DESCRIPTION).
Oui, on est très proches, il y a comme une attraction magnétique, on se plaît mutuellement.
– Donc cette fille est (RECAPITULER LA DESCRIPTION). C'est bien cela ?
Une personne classe, à l’aise, intelligente. Qui me plaît, avec qui je suis proche. Quelqu’un de pétillant et dynamique.
– Est-ce que cette fille, qui est (RECAPITULER LA DESCRIPTION) vous rappelle quelque chose, une partie de vous-même ou quelqu'un dans votre vie ? (FAIRE LE LIEN ENTRE LE RÊVE ET LA VIE ÉVEILLÉE).
Elle me rappelle la fille de la discussion téléphonique de la veille.
– En quoi ? (VÉRIFICATION SI LE LIEN QUE VOUS AVEZ FAIT EST JUSTE OU NON).
J’ai trouvé qu’elle avait une très belle voix, donc à la voix seulement je suppose qu’elle pourrait me plaire.
Passer la main derrière l’épaule, c’est être intime, pour pouvoir le faire. Et une relation cordiale, c’était le cas la veille. Nous étions tous deux très à l’aise, comme une connexion immédiate, ce qui revient à une certaine intimité.
Elle était pétillante et avait beaucoup de dynamisme au téléphone, donc cela semble confirmer l’interprétation littérale.
Si l’on récapitule le rêve pour en tirer les leçons :
– Nous sommes déjà très proches (je crois aux vies passées, donc personnellement le fait d’avoir eu la première discussion la veille ne signifie pas qu’on ne se connaisse pas d’une vie précédente).
– Comment procéder pour le rapprochement initial : faire preuve d’impertinence (faire des choses non autorisées normalement, comme la recontacter alors qu’il s’agit d’une relation professionnelle), de classe, de légèreté.
– Cela va aller bien plus vite que ce que je crois, puisqu’on est proche de la tour Eiffel alors qu’on s’en croit éloignés.
– Il y a un vrai potentiel amoureux, même si je ne l’ai encore jamais vue.
Que s’est-il passé ensuite ?
J’ai gardé dans un coin de ma tête ces informations fournies par le rêve, et je n’en ai rien dit. J’ai recontacté cette fille quelques jours plus tard (ce que je n’aurais jamais fait sans le rêve qui m’y invitait expressément en soulignant le panache dont il faudrait faire preuve), de façon plus informelle, officiellement juste pour un suivi par rapport au premier contact. Par la suite nous avons commencé à dialoguer hors cadre professionnel.
Puis (toujours suivant l’impulsion de ce rêve) je lui ai proposé de venir passer les vacances d’été ensemble. Ce qu’elle a accepté. Nous avons passé trois semaines extraordinaires. Deux mois plus tard, elle a quitté son travail pour s’installer chez moi, et changer de métier.
Nous avons maintenant deux enfants, et nous vivons une relation de couple profonde et merveilleuse.
J’ai expérimenté d’apprendre seul avec un livre, puis d’être accompagné par un professeur (Christiane Riedel) qui m’aide à aller plus loin.
J’ai pu voir à quel point j’ai gagné en profondeur de compréhension de mes rêves grâce à l’accompagnement, par rapport à ma pratique en solo toutes les années précédentes.
Si à votre tour vous souhaitez approfondir, j’organise des sessions en présentiel en week-end pour pratiquer en groupe sur vos propres rêves.
Pratique intensive au programme pour gagner en maturité, et prendre confiance en vous-même une fois revenu tout seul chez vous !
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7) Etymologie.
Le rêve ne prend aucun élément au hasard. Il y a donc des clés cachées partout, qui permettent d’aller encore plus loin dans l’interprétation, selon le temps disponible.
Vous pouvez ainsi creuser les noms de lieux, les noms de personnes, et même les mots communs.
Il suffit d’aller voir dans un dictionnaire, ou de taper le mot ou le nom dans un moteur de recherche, et ajouter « étymologie ».
Pour les anglophones, s’il n’y a rien en français (ce qui reste rare), vous pouvez tester de chercher en anglais (et ajouter en ce cas « etymology » à votre recherche).
Il est très utile de rechercher un mot dans le dictionnaire quand vous n’êtes pas bien sûr de la définition correcte, mais que c’est ce mot-ci qui est sorti lors de l’écriture de votre rêve. Car il n’y a encore une fois aucun hasard.
Pour un exemple de mot commun, le verbe louer, pour un rêve où vous louez un appartement : louer vient du latin laudare, juger louable, vanter, approuver. La signification cachée peut ici montrer quelle façon d’être vous louez, vous approuvez. A mettre en perspective avec le cadre de vie de l’appartement de votre rêve, par la technique de l’interview.
Autre exemple : une personne de votre rêve est tahitienne avec un nom tahitien, utilisez un moteur de recherche pour trouver la signification originelle. En tapant le nom de la personne et « étymologie », ou encore « signification » (ajoutez aussi « tahitien » si vous savez que c’est dans cette langue).
Pour des noms de famille d’origine étrangère, il peut être utile de décomposer le nom de famille pour remonter au sens originel.
Par exemple si vous avez un M. Kowalski dans votre rêve, en polonais c’est Kowal-ski, le fils (-ski) du forgeron (Kowal). Il s’agira alors de vous demander ce qu’est pour vous un forgeron ? Que fait-il ? Quel est ce métier ? Qu’est-ce qu’il représente pour vous ? Et en quoi ce M. Kowalski honore cette représentation que vous vous faites de quelqu’un qui est comme un forgeron, puisqu’il en est le fils ?
Un autre exemple pour un nom de lieu : Bergerac. Ici une recherche vous donnera sur Wikipédia : « domaine de Bracarius ». Et une autre possibilité citée est que l’origine soit « un nom de personnage germanique « Berger » signifiant montagnard ».
Prenez les choses plus simplement : Bergerac donne Berger-ac. Or étymologiquement le suffixe -ac signifie « le domaine de ». Un rêve qui se passe à Bergerac signifie qu’il se déroule sur le domaine du berger ! Et qui pourrait alors peut-être parler de votre capacité à guider les autres, si telle est votre association personnelle du berger.
Tout mot peut généralement se décomposer en une à trois parties : le préfixe, le mot racine, et le suffixe. Il peut donc faire sens de chercher le sens du préfixe en question (inter- signifie par exemple entre en latin), le sens du radical, et enfin le sens du suffixe (-logue vient de logos : étude, parole, discours, en grec ancien).
N’oubliez pas de lier ce sens ensuite aux autres éléments du rêve, pour voir quelle clé additionnelle apporte ce sens caché.
Attention à éviter un piège qui vous guette à l’heure d’internet où il est si facile de trouver des informations : ne remplacez pas le travail de l’interview, par un travail au dictionnaire ou par recherche internet.
Vous risqueriez en ce cas d’appuyer votre interprétation sur une conjonction d’éléments disparates ne venant pas de vous.
Cela occulterait le message originel contenu dans le rêve.
Pour rappel, le rêve ne s’appuie pas sur un dictionnaire extérieur, mais sur votre propre dictionnaire intérieur !
Le dictionnaire extérieur est secondaire, c’est un bonus en complément et jamais en remplacement.
8) Langue des oiseaux.
Nous voici maintenant dans une langue chère aux alchimistes, la langue des oiseaux, où le mot le plus banal recèle un sens caché.
L’alchimiste Patrick Burensteinas en parle à merveille, disant que c’est une langue qui vient des trouvères (les poètes et musiciens du Moyen-Age), les trois fois vert. Il donne de nombreux exemples :
La matière : l’âme à tiers.
Passage : le pas sage, c’est le pas qui est sage.
Persévérer : percez verrez, percez et vous verrez.
Ange : en je, en moi.
Archange : arc en je, faire le lien entre l’intérieur et l’extérieur.
Sacré, ça crée.
Bien, bi-un, deux ne font qu’un.
Décrypter, sortir de la crypte, sortir de la tombe.
Cela fonctionne dans toutes les langues :
Good night (bonne nuit) peut aussi s’entendre good knight (bon chevalier).
Beautiful (beau) c’est Beauty full (le plein, le complet est la beauté).
Vous avez compris le principe : il s’agit de répéter et décomposer un mot, pour entendre s’il ne pourrait pas se comprendre différemment.
Un autre auteur (maintenant oublié malgré des œuvres d’une grande profondeur) a beaucoup parlé de la langue des oiseaux. Il s’agit de l’interprète de rêves Etienne Perrot, psychologue jungien, traducteur et continuateur de l’œuvre de Jung.
Christiane Riedel a été son élève, et j’ai pu goûter à cette langue des oiseaux à son travers.
La langue des oiseaux est pour eux aussi la langue des alchimistes, la gaie science.
Dans les rêves, certaines syllabes vont par exemple indiquer que le rêve parle du divin : il s’agit de DÉ (en correspondance avec deus, Dieu en latin), THÉ (en correspondance avec theos, Dieu en grec), EL (en correspondance avec la racine sémite), et encore AL (en correspondance avec la racine arabe).
Si vous cherchez par exemple l’étymologie de Montpellier sur internet, vous ne trouverez rien de concluant.
Testons donc en langue des oiseaux : M – ON – PEUT – EL – Y – ER.
M, c’est aime. Christiane Riedel voit même dans cette lettre le doublon : HAIE-AIME, haïr et aimer, les deux opposés, qui sont contenus dans M.
ON PEUT, cela coule de source.
EL Y ER, on peut l’entendre comme EL Y EST, donc Dieu y est.
Ainsi, en analysant Montpellier en langue des oiseaux, on peut entendre que Montpellier est la ville où l’on peut aimer et haïr, et où Dieu se trouve.
Ayant vécu à Montpellier, je trouve que c’est une façon très juste de caractériser cette ville, que je n’aurais jamais trouvé seul : on y trouve le pire (la haine) comme le meilleur (l’amour), et la spiritualité y est très présente, avec une densité de thérapeutes juste incroyable. C’est d’ailleurs une blague courante dans les milieux « spirituels » montpelliérains : « à Montpellier tout le monde est thérapeute ! »
Rêver de Montpellier, cela pourrait donc signifier (en plus de vos associations personnelles !) que vous vous autorisez à aimer et à haïr (à intégrer des choses en vous, et au contraire à les rejeter au loin en fixant une limite), et que vous êtes en lien avec le divin en vous.
9) Les chiffres et les nombres.
Cette partie peut être trop abstraite si vous n’avez pas encore l’habitude des rêves. Plus technique, elle est aussi abordée en formation, avec de petits fascicules illustratifs du Yi-King et du Tarot.
Je vous invite à la sauter si cela vous semble trop ardu.
La partie 11 sur les cauchemars devrait vous captiver davantage. 😁
Vous aurez régulièrement des chiffres dans vos rêves. Qu’il s’agisse de l’âge des protagonistes, du nombre de personnes présentes, ou encore du numéro d’une adresse.
Cherchez d’abord si tel ou tel chiffre a une signification particulière pour vous.
Une fois que vous avez épuisé vos associations personnelles, vous pouvez allez chercher des associations plus universelles : je vous parlerai ici du tarot, et du Yi-King.
Le Tarot.
Dans la tradition occidentale, il est dit que les 22 arcanes du tarot (les lames majeures) sont les réservoirs des traditions ésotériques millénaires. Un chiffre entre 1 et 22 peut donc se lire de cette façon (22 pouvant être le Mat, le Fou, qui n’a pas de chiffre en réalité, mais dont on dit qu’il est le 0 ou le 22 selon le cas).
Vous trouverez quelques associations rapides pour chaque chiffre (lame de tarot) sur ce lien.
Un exemple personnel : je vois dans un rêve un code : 19/16/48, comme un code à déchiffrer. Dans le rêve je focalise sur le 48, comme 1948. Mais pourquoi un 16 s’est-il inséré dedans ?
Dans mes associations personnelles, les chiffres sont souvent associés au tarot, que j’ai étudié pendant une certaine période de ma vie.
Dans cet exemple, il y a donc deux codes : 1948, et 16.
Le 16, c’est la Maison Dieu, qui dans ma compréhension est une initiation qui peut être violente, par quelque chose d’imprévu.
D’accord, mais le 1948 ? Je m’aide ici de la numérologie, où l’on additionne les chiffres trop grands pour revenir à un chiffre plus petit :
1948=1+9+4+8=10+12=22, le Mat.
Or le Mat est connu ou comme le Fou (le 0) qui redescend au plus bas de l’échelle, ou le Maître (le 22), qui surpasse toutes les autres lames, duquel il est maintenant affranchi.
Ce qui correspond tout à fait à une réelle initiation : ou on la réussit et on s’en rend maître, ou on échoue et on perd tout.
Le code 19/16/48 prend alors tout son sens !
Autre possibilité, vous rêvez que vous êtes au 8ème étage.
Ce 8ème étage pourrait être relié à la 8ème lame du tarot, qui correspond à la Justice, qui permet de trancher, et remettre en ordre les choses de façon équilibrée et équitable.
Parlons maintenant du Yi-King :
Etienne Perrot a été le traducteur du Yi-King ou Livre des transformations, oracle chinois multimillénaire rendu disponible à l’Occident par Richard Wilhelm.
Il y a 64 hexagrammes dans cet oracle, ce qui permet de relier vos chiffres de 1 à 64 à cette autre tradition d’origine chinoise, mais universelle en réalité.
Pour la version traditionnelle traduite par Perrot, vous pourrez la trouver en ligne ici, ou acheter le livre jaune pour la version papier. D’expérience, je vous conseille de ne lire que les trois premiers paragraphes (L’Hexagramme, le Jugement, l’Image), les parties suivantes décomposent chaque trait des hexagrammes, et vont donc rendre confuse votre interprétation initiale.
Pour des interprétations plus accessibles, des versions plus « modernisées » des textes initiaux existent. Le livre ABC du Yi-King divinatoire de Alain Gesbert est par exemple excellent ! (Les 64 hexagrammes sont décrits de façon condensée et très accessible des pages 271 à 327 dans l’édition de 2004).
Avec ces deux outils du tarot et du Yi-King, vous devez pouvoir interpréter une immense majorité des nombres de vos rêves. Je ne vais pas vous dire tous, car je n’en sais rien, mais j’ai toujours trouvé une signification parfaitement pertinente à un chiffre avec l’une ou l’autre de ces deux références multimillénaires.
Lorsque vous connaissez l’âge d’une personne dans un rêve (32 ans par exemple), allez voir l’un et/ou l’autre de ces outils pour en voir l’association pour 32. En tarot ce serait 3+2=5, le Pape, qui est l’enseignant spirituel. En Yi-King ce serait le 32, qui traduit la persévérance, le fait de ne pas changer de direction. Voyez ensuite comment cela s’applique à votre rêve et au reste du scénario qui se déroule.
Pour un enfant, il s’agit souvent d’un projet vous concernant (même si c’est votre propre enfant). Notez l’âge qu’il a dans le rêve. S’il a deux ans, il pourra alors s’agir d’un projet avec le caractère de cet enfant, et que vous avez initié il y a deux ans.
Cela peut prendre du temps pour trouver à quoi renvoie votre rêve. Se remémorer par exemple ce qui s’est passé il y a trois ans peut être compliqué. Prenez le temps de chercher (sur plusieurs jours s’il le faut), en relisant le rêve et vos associations personnelles de temps à autres. La réponse vient naturellement à un moment donné. De façon lumineuse et soudaine, comme le célèbre Eurêka !
Je vous partage maintenant quelques subtilités très utiles à connaître :
Si vous obtenez un chiffre type 70, pensez à vérifier les chiffres 60 et 10 en Yi-King.
Une précision dans le cas de nombres avec une centaine :
Prenons comme exemple un rêve : je suis dans un Boeing 747.
Entendez : sept cent quarante-sept. Ce qui donne en langue des oiseaux 7 SANS 47. Le rêve vous précise alors une situation où vous êtes dans le 7, mais pas dans le 47 : c’est ce qu’il vous recommande.
En Yi-King, cela pourrait vouloir signifier être dans la discipline, dans un côté militaire avec une énergie canalisée (le 7), sans oppression, sans épuisement (le 47), donc faire son maximum sans se surcharger.
Dernier exemple pour les chiffres : je suis sur la route D322.
En Yi-King, le 3 c’est le commencement, la difficulté initiale. Le 22, c’est la grâce, le fait d’embellir. On comprend ici : être dans le commencement, l’effort initial requis dans le début d’une aventure (le 3). Et ne pas être dans le perfectionnement inutile (le 22). Le rêve vous recommande alors une conduite plus équilibrée, oui aux efforts, mais sans perdre de temps dans de petites choses futiles !
10) Quand le rêve prend trop de place.
Une fois que vous goûtez à la magie de la compréhension de vos rêves, et que vous les voyez s’illustrer dans votre quotidien, c’est grisant. C’est comme l’impression d’avoir des superpouvoirs. De voir la vérité de ce qui est caché. De comprendre avant que quiconque ait encore compris. D’anticiper les problèmes et les solutionner avant qu’ils ne deviennent insolubles. De ne plus jamais douter de vos choix.
La tentation peut alors être de tout passer au crible de vos rêves. Vos relations, vos projets, votre quotidien.
Pourtant vous l’avez compris, si vous voulez qu’il y ait de vrais résultats, une seule nuit de rêves demande plusieurs heures d’interprétation.
Autant dire que si vous passez toute votre vie au crible de vos rêves… Vous ne prenez plus le temps de vivre votre vie éveillée !
C’est alors un envahissement de votre vie diurne par votre vie nocturne. Dit autrement, c’est comme si ne pas mettre de limite claire (un rêve ou une nuit de rêves, tous les 15 jours par exemple), c’est prendre le risque d’être submergé par ses rêves. Or une noyade, ce n’est jamais agréable !
Le rêve ne sert pas à se couper de la vie, mais au contraire à y plonger avec encore plus d’énergie, avec encore plus d’intensité !
Il s’utilise donc avec parcimonie (à petite dose), et demande d’être ensuite APPLIQUÉ. C’est-à-dire que chaque rêve contient un message caché, une invitation à rectifier quelque chose, pour une vie plus en phase avec vous-même.
Prendre le temps d’interpréter un rêve sans en appliquer ensuite le message, c’est comme préparer un excellent repas, et le jeter plutôt que le manger !
La leçon du rêve demande d’être intégrée à votre vie quotidienne, pour la transformer et y insuffler son pouvoir de transmutation de votre quotidien. C’est à cette condition que vous allez pouvoir assister ébahi à une transformation radicale de votre vie, et pour le meilleur.
Un autre cas d’envahissement par le rêve peut se produire lorsque vous faites des rêves particulièrement longs.
N’hésitez pas en ce cas à vous adresser à Dieu / l’Univers / votre conscience (selon vos croyances), pour demander au coucher un rêve « court et clair ». Vous pouvez également demander précisément : « 10 % de la taille habituelle ». Vous aurez la surprise de recevoir le lendemain une séquence bien plus courte ! Et donc plus facilement et rapidement « interprétable » que des pages de rêves 😊.
11) Le cas particulier du cauchemar.
Je vais commencer par une citation de Nicolas Bornemisza, diplômé de l’institut C.G. Jung de Zurich en psychologie analytique :
« – J'ai interprété au moins 40000 rêves, et je n'ai pas vu encore un rêve qui aurait été négatif envers le rêveur.
– Même quand on fait un cauchemar ?
– Les cauchemars sont quelquefois les rêves les plus utiles, et quelquefois peuvent littéralement sauver notre vie. »
Cette citation l’illustre parfaitement : un cauchemar, ce n’est pas du tout ce que l’on croit. C’est un signal d’alerte fort de la part des profondeurs intérieures, pour changer quelque chose dans sa vie, et urgemment !
Si vous ne devez donc choisir qu’un seul rêve à analyser, et qu’il y a un cauchemar parmi les rêves en attente, c’est par celui-ci qu’il faut commencer, car c’est celui-ci qui met en lumière ce qui est le plus urgent et important présentement pour vous.
Voici la vision d’Etienne Perrot, extraite du livre Les Rêves et la Vie, et complémentaire à la citation de Nicolas Bornemisza :
« Il faut toujours en revenir au conte de La Belle et la Bête. Si la Belle voit la Bête en rêve, c'est un cauchemar, mais si, au lieu d'en rester à son attitude de peur, elle embrasse la Bête, celle-ci se transforme en prince charmant.
Autrement dit, le cauchemar est une force inconsciente, brutale, qui fait irruption et qui est négative dans cet état. Il s'agit de savoir comment on peut dialoguer avec elle, comment on peut l'apprivoiser, transformer progressivement cette force négative en force positive.
Cela n'est pas commode, et c'est pourquoi il est important d'être deux, la plupart du temps, dans ce genre de choses, d'être accompagné de quelqu'un qui peut nous aider à conjurer les forces mauvaises. Nous constatons expérimentalement que, quand des gens entrent dans le travail avec nous, le cauchemar en tant que cauchemar brut, chose puissante et désagréable, s'évanouit très vite, car on apprend à négocier avec ce qu'il représente.
C'est là tout le travail. On finit par accoucher d'une personnalité plus vaste, en transformant cette énergie de cauchemar en une énergie consciente et salutaire. »
Comme Christiane Riedel a pu en témoigner, Etienne Perrot ne pratiquait pas la technique de l’interview. Mais vous, oui ! Vous allez donc maintenant tout à fait pouvoir élucider tout seul de quoi parle cet horrible cauchemar que vous avez fait il y a quelque temps. Et étant un cauchemar, c’est une urgence absolue : retournez à la partie 6 (technique de l’interview), et pratiquez dès à présent cette méthode en interprétant votre cauchemar !
Si vous conduisez correctement l’interprétation de votre cauchemar, vous allez rapidement pointer le véritable problème qui en est à la source. La solution pour le rectifier devrait vous apparaître de façon évidente. Reste à avoir le courage de la mettre à exécution !
Un exemple personnel ici :
voilà plusieurs années, il était prévu que je m’associe avec un ami très cher dans la création d’une entreprise. Nos qualités respectives étaient complémentaires, nous avions 13 ans de forte amitié, j’étais très confiant. Pourtant les premiers mois d’association ont révélé de petites frictions de part et d’autre, qui n’étaient jamais apparues plus tôt.
Je fais un soir un rêve : je suis dans un château, celui du film Wedding Nightmare*. L’ambiance est horrible. Le « jeu » est un cache-cache meurtrier, pour survivre le dernier. (*littéralement mariage cauchemar en anglais).
Je me réveille horrifié, je vous passe les détails glauques. Je n’avais jamais vu ce film, je n’en connaissais que la bande-annonce. Le rêve est pour une fois très simple, mais mon ami part dans quelques heures, et je n’ai malheureusement pas le temps d’une analyse détaillée.
Mariage cauchemar… la seule situation de mariage en cours à ce moment de ma vie, c’est l’association à venir avec cet ami !
Je comprends que la situation est critique, et réfléchis à la leçon de ce rêve : comment éviter un mariage cauchemar ? Je me dis que cela devrait aider de mettre cartes sur table et éclaircir la situation.
J’initie une discussion le jour même pour redistribuer les rôles dans l’équipe, dans ce qui me semblait pouvoir apporter plus de fluidité dans les échanges. Cela explose. Quelques jours plus tard, c’est la fin de la potentielle association.
Le cauchemar a choisi de révéler l’urgence de la situation peu avant la bouclée d’une levée de fonds durant laquelle il était prévu d’officialiser l’association par un transfert de parts de la société.
Si la rupture était intervenue après la levée de fonds, les enjeux amicaux se seraient mêlés à de grosses difficultés administratives et financières, ce qui ne fait jamais bon ménage.
Quelques années plus tard, je bénis encore cette discussion salutaire qui a initié la rupture d’association. Aveuglé par mon amitié, je n’avais pas été capable de voir de façon lucide que l’association ne fonctionnerait pas, malgré les nombreux petits signaux avant-coureurs.
Notre amitié est aujourd’hui intacte, bien que cette expérience demeure une cicatrice douloureuse. Je sais maintenant que nous ne sommes pas faits pour travailler ensemble.
A votre tour, un cauchemar peut venir vous signifier une urgence absolue qui requiert votre attention, sous peine de fortement compliquer votre vie, voire qui la menace !
Attention toutefois à ne pas prendre de décision hâtive sans avoir la certitude absolue que vous avez bien compris le message ! Reportez-vous en fin de partie 6 (technique de l’interview) si vous avez oublié les signes qui vous prouvent que vous avez correctement interprété votre rêve ou votre cauchemar.
Puis élaborez une solution « intelligente », pour mettre en pratique la leçon du cauchemar.
S’il s’agit d’une relation avec quelqu’un, initiez par exemple une discussion sur un sujet que vous avez toujours occulté.
Il ne s’agit pas d’accuser de but en blanc, sous prétexte d’avoir cauchemardé ! Mais d’agir différemment des jours précédents, afin de tenir compte de l’avertissement de votre cauchemar.
12) Le cas particulier du rêve qui se répète encore et encore.
Pourquoi un rêve se répète-t-il, de façon strictement identique, ou avec un même thème, habillé de légères variations ?
Vous êtes ici témoin de la sagesse des rêves, qui lorsque vous n’avez pas compris le message qu’ils cherchent à vous transmettre, vont insister encore et encore, sous la même forme, ou en variant les scénarios, dans l’objectif que vous ayez enfin le déclic !
Ce peut être par exemple une invitation au voyage : vous devez prendre l’avion, un bus, ou un train, et pourtant les circonstances font que vous le manquez.
Selon le degré d’urgence, le rêve peut basculer sur un cauchemar : un train qu’il ne faut absolument pas rater (c’est-à-dire souvent une opportunité de vie à ne pas manquer, sous peine de forts regrets), mais tout un tas de raisons vous empêchent de le prendre.
Si l’opportunité est définitivement manquée, et si elle aurait vraiment été clé dans votre vie, votre déception ou votre frustration dans le rêve va être immense. Si l’émotion ressentie est faible, vous avez certes loupé une opportunité, mais elle n’était pas si critique que ça dans votre parcours de vie.
Quel que soit le thème de votre rêve répétitif, c’est le deuxième type de rêve à analyser en priorité (le premier type étant le cauchemar).
Pour les familiers de la gestion des tâches (matrice d’Eisenhower) : un cauchemar est urgent et important à interpréter. Il est à interpréter avec une priorité absolue.
Un rêve répétitif est important mais non urgent à interpréter. Il est à planifier dans votre prochaine demi-journée d’interprétation (par exemple hebdomadaire ou bimensuelle).
13) Rêve prémonitoire ou non ?
Je ne peux écrire un tel guide sans aborder ce sujet qui peut préoccuper certaines personnes au réveil : mon rêve était-il prémonitoire ? C’est une question qui est d’autant plus angoissante, que vous venez de rêver de votre mort ou de celle d’un proche.
Quelques éléments pour vous renforcer face à de telles incertitudes, issus d’un autre livre de Christiane Riedel, Ces rêves qui vous protègent et vous guérissent :
Mourir dans les rêves signifie se transformer et devenir quelqu’un d’autre. Il y a ainsi plusieurs possibilités d’interprétation :
1er cas, le rêve de mort vient vous avertir d’une transformation qui arrive, et que vous ne mesurez pas encore :
Pierre est un petit garçon de 11 ans, qui rêve que sa Maman va mourir. Cela l’attriste. Or sa maman est enceinte de son deuxième fils. Pierre est ainsi préparé en rêve au changement à venir : une maman qui ne sera plus exclusivement disponible pour lui.
2ème cas, le rêve de mort vient confirmer que vous vous êtes récemment comporté de façon totalement nouvelle (votre ancien comportement ayant donc été tué, puisque vous venez d’en adopter un autre) :
Nadine rêve que son père s’est suicidé. Au réveil elle est surprise et un peu inquiète, mais pas bouleversée. Elle lui téléphone le lendemain matin, mais il va très bien. Il n’est pas dépressif, et il n’y a aucune raison qu’il décide de mettre fin à ses jours. Nadine reste préoccupée, elle consulte donc Christiane Riedel.
Une fois son rêve analysé avec la technique de l’interview, il s’avère qu’elle a volontairement cessé la veille de se comporter comme son père ! Il est un homme doux qui se laisse marcher dessus, et Nadine se comporte comme cela avec son compagnon. Mais la veille du rêve, elle s’est révoltée contre le manque de soutien de son compagnon qui refusait de prendre un travail pour l’aider aux dépenses du foyer. Le rêve est venu la conforter dans son nouveau comportement.
3ème cas, le rêve de mort vient témoigner d’une mort symbolique qui prépare à une renaissance (vous allez profondément changer) :
Clara rêve qu’elle est agenouillée, et qu’elle va être décapitée. Au moment où la hache du bourreau tombe sur sa nuque, elle s’écrie : « Seigneur, je remets mon esprit entre tes mains ». Elle se réveille interloquée.
Il s’agit ici d’une mort symbolique, qui prépare une renaissance.
L’interprétation par la technique de l’interview a permis de révéler que Clara a effectivement compris que des forces qui la dépassent lui demandent de lâcher prise, et elle l’accepte. Seule une telle attitude permet d’ouvrir à une transformation.
La décapitation rend compte du fait que Clara est très mentale. Le rêve lui montre ici que ce fonctionnement va totalement cesser, pour donner la priorité à son corps et à ses ressentis, ses émotions.
Les dernières paroles sont celles du Christ juste avant de mourir sur la croix. Elles montrent le processus de mort et de renaissance à venir.
Vous voyez ici trois rêves qui peuvent sembler très inquiétants, mais où aucun n’est prémonitoire de la mort effective de l’un ou l’autre des protagonistes.
Comment dès lors savoir qu’il s’agit d’un rêve prémonitoire ?
Je vais citer ici encore Christiane Riedel dans le même livre :
« […] les rêves qui annoncent une mort physique réelle sont chargés d’une émotion intense : le rêveur se réveille brutalement, saisi d’une angoisse qui ne le quitte pas ; il est aussi souvent pris de sueurs froides et ressent le rêve comme un cauchemar affreux. (Dans les trois cas précédents) ce n’est pas le cas. L’atmosphère est moins tendue. »
Vous devriez donc maintenant pouvoir reconnaître un rêve prémonitoire annonçant réellement une mort de quelqu’un. Si émotionnellement vous n’avez été que peu touché, il est très probable qu’il ne s’agisse que d’une mort symbolique, vous concernant vous ou une personne de votre entourage. Analysez le rêve au complet pour mieux comprendre ce dont il s’agit ! (voir partie 6 pour la technique de l’interview).
Un vrai rêve prémonitoire peut être difficile à reconnaître, et l’on peut aussi douter de nous-même : est-ce qu’on a bien interprété ? Est-ce qu’on s’est trompé ? Les circonstances extérieures peuvent en effet montrer l’inverse de ce que disait le rêve, d’où les doutes sur votre interprétation ! D’autant plus si le rêve vous donne une échelle de temps assez large (vous voyez par exemple une scène où vous savez que c’est le printemps. Donc le rêve peut se dérouler dans les trois prochains mois de printemps).
Je vais vous partager une petite tranche de ma vie, pour vous illustrer le processus et les doutes que peuvent occasionner des rêves prémonitoires. Cela va concerner les mois précédents la mort de ma sœur cadette, en 2023, et qui était alors malade.
Deux mois avant son décès, alors que son état était dégradé sans être critique, je reçois ce rêve :
Je veux aller voir la tombe de Maman. Je ne la retrouve pas là où je croyais qu’elle était. Le cimetière est comme rapetissé, et la tombe a bougé sous un arbre, dans l’alignement d’une immense statue blanche de la Vierge Marie couronnée d’une auréole. Et qui regarde vers nous. Le cadre de la tombe a disparu. Je croyais que c’était une mi-tombe, mais non tout l’espace de terre est bien pour cette tombe.
Au réveil, je suis interloqué par ce rêve, mais je ne prends pas le temps de l’analyser. Pourtant, plusieurs signaux auraient pu m’alerter : la tombe de ma mère (décédée pendant mon adolescence) qui a changé de place, le cadre qui a disparu donc la tombe est « fraîche », et c’est une mi-tombe, donc une place supplémentaire à occuper ! La Vierge Marie qui nous regarde… n’a-t-elle pas aussi perdu son enfant prématurément, Jésus mort sur la croix ?
Ironie du sort, ma sœur va décéder un mois avant ses 33 ans, qui est aussi l’âge de Jésus-Christ au moment de sa crucifixion, dans la tradition. Elle sera enterrée dans la même tombe que ma mère, confirmant le rêve.
En parallèle de ce premier rêve, j’ai durant la même période une invasion soudaine de papillons de nuit dans ma maison. Ils ne sont que un, puis trois, cinq, dix, vingt, cinquante ! Je ne comprends pas.
De plus, je casse un premier miroir. Or je ne casse jamais de miroir. Le lendemain, je rachète un miroir, que je casse à nouveau peu après, une fois rentré. J’en achète un nouveau quelques jours plus tard. Et je le casse dès le retour chez moi !
Je veux bien ne pas être superstitieux, mais cela commence à faire beaucoup ! Je fais des recherches sur internet : j’apprends que les papillons de nuit sont considérés comme des annonciateurs de mort. Et qu’un miroir brisé peut annoncer une mort imminente.
Même non analysé, le rêve me travaille et me hante, d’autant plus avec tous ces signes sortis de nulle part. Je décide de traverser la France pour aller rendre visite à ma sœur 3 jours plus tard pour un au revoir, au cas où. Ce furent des retrouvailles très intenses, et c’est avec gratitude que je repense à comment j’ai été prévenu, par le rêve et les signes, afin d’avoir le temps de lui dire au revoir correctement.
Pédagogue, le rêve m’envoie quelques jours plus tard comme une confirmation :
J’entends la voix de Papa, qui me dit, grave : « Bon David… Ta sœur (ma deuxième sœur, non décédée) a reçu un appel de l’hôpital ». Toujours cette même voix grave. Quand il s’apprête à annoncer un décès.
Je me réveille en sueur. Une forte charge émotionnelle au cœur. Renseignement pris, ma sœur est vivante, et il n’y a pas de signal d’aggravation particulière. Mais je comprends directement ce que le rêve signifie. Je préviens bien sûr mon père et ma deuxième sœur.
Dans le rêve, je suis chez mon père. Nouvelle ironie de l’histoire, deux mois plus tard au moment du décès de ma sœur, je serai chez mon père, et lui et ma deuxième sœur seront au chevet de ma sœur, à l’hôpital. Et ils vont m’appeler pour m’annoncer la nouvelle. Comme dans le rêve…
Vous voyez donc ici un cas concret de ce que peuvent offrir les rêves : un tendre avertissement concernant un proche qui s’apprête à quitter cette terre. Et votre vie éveillée se remplit de tout un tas de synchronicités pour vous guider en complément du rêve. (Une synchronicité, c’est un événement qui est ordinaire pour tout le monde, mais pas pour vous. Pour vous il va avoir une signification particulière, comme pour vous confirmer quelque chose. Dans mon cas, c’étaient ici l’invasion de papillons, ainsi que les miroirs brisés).
14) Après l’interprétation
Vous avez interprété votre rêve, félicitations ! Vous en avez tiré la substantifique moelle, comme dirait Rabelais. La leçon est là, ne reste plus qu’à l’appliquer dans votre vie. Voyez comment l’incorporer dans votre quotidien, s’il faut y aller par étapes ou si cela peut être fait directement.
Si vous avez des révélations sur quelqu’un ou une situation, modifiez immédiatement votre comportement selon le conseil du rêve, et ayez l’intelligence de vous taire, tout en observant dans les jours suivants si votre interprétation est juste. Si tel est le cas, la situation va se transformer rapidement.
Le changement commence par l’intérieur, et aucune vérité (aussi énorme soit-elle) ne peut provoquer un changement de l’extérieur. Le rêve est fait pour vous prévenir et vous permettre de changer, pas pour asséner votre vérité au monde.
Révéler publiquement les leçons de vos rêves ne servira donc qu’à exposer inutilement votre plus profonde intimité. Or on ne jette pas de perles aux pourceaux.
Si vous jugez approprié de partager une information avec des proches, prenez toutes les précautions nécessaires pour dire par exemple que c’est une intuition, et que vous la partagez au cas où elle se confirme, pour que l’autre personne soit aussi sur ses gardes.
Si la personne disposait déjà en elle du germe de la vérité que vous venez de lui partager, il y aura un écho et vous pourrez échanger à ce sujet. Dans le cas contraire, cela sera équivalent à avoir parlé à un mur : du temps perdu, pour zéro résultat !
Une fois que vous avez mis le rêve en application, regardez avec émerveillement votre vie se transformer. Les synchronicités arrivent, les événements s’enchaînent avec fluidité.
Vous prenez de plus en plus confiance dans vos rêves, et dans vos capacités à faire les bons choix, et à vous diriger efficacement au travers des turbulences de la vie. C’est le début d’une vie magique !
Bien sûr il y aura toujours des épreuves, des difficultés, des coups durs. Mais vous ne serez plus jamais perdu. Et vous aurez une boussole intérieure universelle, qui marchera quelles que soient les vicissitudes* traversées (*une succession d’événements heureux et malheureux).
Cela vaut tous les trésors du monde, et c’est à la portée de votre main. Pas dans dix jours, pas dans un mois, pas dans un an. Non, ça vous est accessible dès cette nuit. Il vous suffit d’un stylo, d’un carnet, et d’y consacrer du temps régulièrement…
Conclusion
Vous êtes parvenu à la fin de ce guide, bravo ! J’espère que vous avez éprouvé autant de plaisir à le lire, que j’en ai eu à l’écrire. Je vous ai tout partagé, sans chercher à garder hors de votre portée quelque pépite que ce soit.
Comme tout guide, il demande à être régulièrement consulté, le temps de bien assimiler les informations qui y sont partagées. C’est le cas de la partie 6 en particulier, qui vous permettra d’avoir les questions auxquelles répondre, pour les éléments de votre rêve.
A vous ensuite de débuter le travail du nouvel alchimiste : faire passer sa vie du plomb à l’or, en la rectifiant encore et encore, par l’épreuve du feu : vos rêves.
Je propose des sessions d’initiation à l’interprétation de vos rêves.
En présentiel ou à distance, les deux fonctionnent.
Le format actuel est de deux jours en présentiel, avec le groupe subdivisé en petits groupes de 3 à 4 personnes pour que chacun pratique intensivement. Les rêves interprétés sont les vôtres, chacun passe à tour de rôle.
1er jour :
Matin : rappels théoriques, et illustration avec un rêve interprété en groupe. Puis répartition en petits groupes de 3 à 4 par tirage au sort.
Après-midi : 1er rêve du groupe à interpréter. Questions-réponses. Recommandations pour la nuit.
2ème jour :
Matin : 2ème rêve du groupe à interpréter.
Après-midi : 3ème rêve du groupe à interpréter. 4ème rêve du groupe à interpréter (et tirage au sort pour les groupes de 3 pour la personne avec un rêve en plus à interpréter). Questions-réponses.
Lors des ateliers d’interprétation en petits groupes, je passe d’une table à l’autre pour offrir coups de pouce et conseils à chacun.
PROCHAINE SESSION LES 8 ET 9 JUIN 2024 A MONTPELLIER !
https://www.lesnouveauxalchimistes.fr/formation-pratique
Vous avez des besoins particuliers, ou envie de voir se tenir un tel stage pratique près de chez vous ? Contactez-moi par mail !
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